A la demande du Ministère de l’Education Nationale, le collège a banalisé deux heures (M1 et M2), le jeudi 8 novembre. L’objectif était que les élèves s’approprient les réalités du harcèlement et connaissant les moyens pour le combattre.
La lutte contre le harcèlement est un des objectifs du « Parcours citoyen » du collège dans l’axe « Respecter autrui et soi-même ». A ce titre, des actions sont conduites tout au long de l’année. Citons, le temps fort qui était prévu le jeudi 9 novembre, avec une heure banalisée, une campagne d’affichage et la réalisation d’un mur contre le harcèlement avec des productions d’élèves. De plus, en septembre, élèves et parents avaient été destinataire d’un « harcèlomère, un outil qui permet de repérer le harcèlement. Sans oublier, les questions/réponses au sujet du harcèlement qui constituent un fil rouge dans la lettre du vendredi du principal. Notons que la lutte contre le harcèlement s’inscrit dans le programme pHARe piloté au collège par Amandine Foschia, professeure d’EPS et Julien Faglain, CPE. Ces actions sont bien entendu maintenues.
Cette année, le ministère a décidé de faire de la lutte contre le harcèlement une priorité et de mobiliser sur ce sujet l’ensemble des établissement scolaires le jeudi 9 novembre. Le collège Gaston Chaissac s’est, naturellement, inscrit dans cette action.
Le jeudi 9 novembre en M2 et M3, toutes les classes encadrées par 2, voire 3, adultes ont réfléchi au harcèlement.
En M2, les encadrants (personnels enseignants, éducatifs…) avaient préparé des activités pour faire comprendre aux élèves les réalités, complexes et globales, du harcèlement (De quoi parle-t-on ? De qui parle-t-on ? [Victimes, harceleurs, témoins, familles, professionnels…], Que risque-t-on ? …). Exemples de propositions : brainstormings, lectures d’images fixes et vidéos, mises en situations [D’accord / pas d’accord] …
En M3, un questionnaire d’autoévaluation sur le harcèlement à l’école, élaboré par le MEN, a été renseigné par les élèves. Il s’agit de mieux détecter les situations de harcèlement au sein des établissements, d’éviter l’installation de situations de harcèlement entre élèves et d’engager la lutte contre le harcèlement. Les professeurs principaux ont dépouillé les questionnaires. Puis le dispositif des « Ambassadeurs collégiens – Non au harcèlement » a été présenté et les élèves volontaires ont été recensés. Une lettre de saisine, qui permet aux élèves d’alerter les adultes de l’établissement en cas de situation de harcèlement, a été dévoilée. Le numéro d’appel gratuit 3018 a été mis à disposition. Enfin, les élèves ont été invités à réaliser une production personnelle (texte, dessin…), en format A5, pour réaliser « un mur du refus du harcèlement scolaire » qui sera installé dans le couloir du rez-de-chaussée du bâtiment A.
En M4, les élèves, qui en ressentaient le besoin, ont pu rencontrer l’assistante sociale, l’infirmière et la psychologue.
Les lois de la République prohibent explicitement le harcèlement, cette violence répétée, physique, verbale ou psychologique perpétrée par un ou plusieurs élèves à l’encontre d’un de leurs camarades et ayant pour objet (ou pour effet) une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale. Tous ensemble, faisons en sorte qu’il n’existe pas à Chaissac.
La qualité des échanges, le sérieux des élèves, la volonté de s’engager dans la lutte contre le harcèlement, la mobilisation des équipes méritent d’être relevés.
Gilles Trémège, animateur du « Parcours citoyen » du collège Gaston Chaissac.