Après avoir travaillé sur les sons de leur environnement, les élèves de l’atelier artistique se sont intéressés au silence. Plus précisément, ils ont cherché à montrer le rituel de l’entrée en classe, quand chacun regagne sa place et que le silence succède progressivement au bruit du couloir. Pour cela, ils ont imaginé une performance collective : faire des traces sur un support de plusieurs mètres de long avec des gestes d’abord amples, rapides et violent puis, progressivement, de plus en plus lents et calmes. Cette immense frise témoigne de cette performance.