Dans le cadre de « Collège au cinéma », le mercredi 6 décembre 2023, les quatre classes de 3° se sont rendues à l’Échiquier pour visionner « Parvana, une enfance en Afghanistan » de Nora Twomey. Cette co-production canadienne, irlandaise et luxembourgeoise est sortie en 2018 et dure 1h33.
Le synopsis : En Afghanistan, sous le régime taliban (début du XXIème siècle), Parvana, onze ans, grandit à Kaboul. Elle aime écouter les histoires que lui raconte son père, lecteur et écrivain public. Mais un jour, il est arrêté et la vie de Parvana bascule à jamais. Car sans être accompagnée d’un homme, on ne peut plus travailler, ramener de l’argent ni même acheter de la nourriture. Parvana décide alors de se couper les cheveux et de se travestir en garçon afin de venir en aide à sa famille. Risquant à tout moment d’être démasquée, elle reste déterminée à trouver un moyen de sauver son père.
Voici comment le film est présenté par Jérôme Houard, le Coordonnateur Territorial Cinéma-Audiovisuel de la Délégation Académique à l’Éducation Artistique et à l’Action Culturelle (DAAC) en Vendée : « Les films d’animation ne sont plus considérés que pour les enfants. Pour preuve, Parvana, une enfance en Afghanistan est un superbe film d’une richesse incroyable. Adapté du roman de Déborah Ellis, le film de Nora Twomey, est un conte merveilleux sur l’émancipation des femmes et l’imagination face à l’oppression. La réalisatrice propose un film engagé qui tient à la fois du document implacable et de la fable initiatique. L’héroïne, magnifiquement interprétée par Golshifteh Farahani, est, comme son père, une conteuse. Elle accorde beaucoup d’importance aux légendes traditionnelles et à leur transmission. Le message est donc clair : les armes qui permettent de combattre le fanatisme intégriste et la discrimination sont avant tout l’éducation et la culture. En dénonçant de façon puissamment émouvante le tragique destin des femmes afghanes, le film pointe l’absurdité des inégalités entre hommes et femmes et met en avant des filles et des femmes qui deviennent des héroïnes. »
La préparation et l’exploitation de la séance a été assurée par les professeurs de lettres, d’arts plastiques, de documentation et d’histoire-géopgaphie-EMC. A l’issue de la séance, pour en garder une trace, les élèves ont pu compléter leur dossier Folios (carte d’identité du film, synopsis et critique personnelle). En effet, l’expérience « Collège au cinéma » pourrait être choisie, par les élèves, comme sujet de l’oral du DNB.
Gilles Trémège, professeur d’histoire-géographie-EMC
